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découverte
3 mars 2004

découvertes

Année 2004, une de plus, dirait ma grand-mère, une en moins, en se qui me concerne...

Je regarde par la fenêtre les flocons de neige tombés, lentement, discrétement, ils se posent avec grâce et élégance sur le sol... Ce calme, cette quiètude, cette soudaine impression de soulagement qui m'envahie, ne dure que quelques instants, juste assez pour que je me revois enfant, en train de courir dans la neige et faire des bonhommes. Mais, sonnerie du portable, je me précipite dessus, une amie, elle veut me voir, me demande si j'ai encore un train pour me rendre chez elle, elle ne va pa bien...

20 minutes plus tard, dans le train, je regarde le paysage défilé, je me dis que mes pensées sont stupides, le paysage ne défile pas, c'est le train qui avance, je pense au nombre de fois que j'ai déjà fait ce trajet, je me dis que les voyages en train, et en bus, me font toujours déprimés, ou du moins me laisse tombé dans une profonde nostalgie.

J'arrive chez mon amie, elle parle, beaucoup, comme toujours, elle veut se défendre de ce qu'elle a fait, elle attend la bénédiction de ma part, elle attend le jugement, elle sait que si je lui dit qu'elle a mal agis, elle arrêtera tout, si je lui dit, qu'on ne sait pas de quoi est fait demain et qu'elle a raison de profiter, elle retrouvera le sourire...    Quelques instants plus tard elle me sert dans ses bras , le sourire aux lèvres. Elle me demande comment je vais, comment se passent mes vacances, je lui réponds, d'une manière évasive, comme d'habitude, mais elle me connaît, elle s'en satistait. Nous parlons de son anniversaire qui approche, des personnes à inviter, nous rions, puis parlons de la vie, de la mort, de ce que nous serons demain, et avec plus de certitudes de ce que nous ne serons sûrement pas... Puis s'installe un moment de mélancolie, étendues sur son lit , Carla Bruni, en fond, nous dit que quelqu'un lui a doit qu'il l'aimait encore, je me relève, regarde ma montre, puis regarde mon amie, son visage est rempli de larmes. La vie est triste certains jours, mais à cet instant, je sais qu'elle ne pleure pa de tristesse, je sais ce qu'elle ressend, cet instant représente le bonheur, nous sommmes là, ensemble, la paix en nous, comme si rien ne pouvait nous atteindre. Je repense que ces temps ci, je me retrouve souvent dans des situations pareilles à celle ci. Ces temps ci,je ne me plains plu, je me lève le sourire au lèvres, je souris aux inconnus dans la rue, je ris, je parle, j'échange, je donne sans rien attendre, je me sens bien... pourtant je souffre aussi, la vie n'est pas simple, à chaque âge il y a des problèmes, et je suis persuadée qu'on en peut pas dire "il est jeune, ses problèmes ne sont pas importants", nous portons tous notre lots de souçis, et tous notre croix, elle n'a peut-être pas le même poid chez tout le monde, mais au final, on en souffre tous autant.

Je regarde mon amie, et lui di ceçi. Elle sourit, me dit que je devrais devenir philosophe, je rie, puis prends mes affaires, lui dit aurevoir, et repart.        

Je pense à ces vie qui se croisent, tous les jours, je pense au merveilleuses histoires qui se jouent à quelques mètres de moi, dans la vie de purs inconnu à qui je ne parlerai sûrement jamais. Je me surprends à penser que si il y a un Dieu quelque part, si il me regarde sur le quai de cette gare, il doit se dire que je serais peut-être un bon ange-gardien. Je ris toute seule, une grand-mère devant moi se retourne, je lui souris et pense qu'elle doit avoir des préjugés sur moi, je ne suis qu'une "jeune" après tout. Mais je la regarde et lui dit "bonjour", je vois dans son regard, une petite flamme, ça ne dure pas lontemps, une milli-seconde, mais durant cette milli-seconde, je suis presque persuadée qu'elle a eu chaud au coeur , et moi même, je poursuis ma route, plus heureuse.

L'envie de rentrer chez moi m'a quittée, je prends mon mobile, et apelle mes parents "non, je ne rentre pas à ce train, oui,ja l'ai loupé, oui c'est à cause des bus, d'accord, je vous rapelle" . Il est 18h15, il fait bientôt nuit, je me balade dans la rue, nous sommes un Lundi, il n'y a pas grand monde, mes pensées s'évadent vers un idéal, dans lequel, le soleil brillerait tout le temps, et dans lequel, je n'aurais plus peur de me promener seule à la tomber de la nuit. J'entends un bruit, derrière moi,je me retourne, et voit un jeune homme, il me sourit, l'air excuser de m'avoir fait peur, je lui rend son sourire, et continue mon chemin. J'entre dans un bar, l'ambiance y est chaleureuse, les lustres y diffusent une lumière tamisée, dans des tons chauds, orangés, c'est tout à fait ce que je cherchais. J'entre et m'assois dans un coin, tranquille, commande un chocolat chaud, sort mon carnet, qui traîne toujours dans mon sac, et me met à écrire, des pensées comme ça, venues de nul part, mais le nul part pour moi se trouve partout. Le serveur est plutôt jeune, il me sourit, me demande si c'est le lieu qui m'inspire, je le regarde et lui dit, que oui, et aussi certaines personnes qui y travaillent, il rougit un peu, et s'en retourne à d'autre tables.

Je reste là lontemps, je me parle de ma vie,je cherche en quoi je pourrais me sentir différentes de ses gens qui passent leurs fin d'après-midi ici. Je me sens bien, je suis en osmose avec ce qui m'entoure. Je découvre le pouvoir de la pensée, je me dis quelle est plus forte que tout, je me dis que c'est une découverte, celui qui comprends que ça vie n'est porté que par ça, à compris de quoi sera fait sa vie. Je me dis que c'est une idée à développer.

je paye mon chocolat, et m'en vais.

En rentrant chez moi se soir là, je me disais que je venais de découvrir quelque chose qui me servira à avancer toujours plus loin dans ma vie, je me disais que je venais de comprendre ce qui aujourd'hui fait de moi ce que je serai demain. Quand je regardai le journal télévidé ce soir là, je ris en voyant, les politiques se prendre la tête sur des choses qui à mon goût était évidentes. je me rendis compte de l'importance de mon libre-arbitre, de mes pensées, de mes idées, de mes convictions, de mes droits, et de mes devoirs. J'eu l'impression d'avoir fait une découverte... celle que ma vie n'appartient qu'a moi, et que mon devoir, sur toute ma vie, serait d'apporter aux gens, le soleil et la chaleur, qu'ils manquent tellemnt, à notre pays.

Quand je relis mon carnet, et tous ce que jécris par-ci par-là,je me rends compte que je suis porteuse du message de paix, je n'en parle pas, car certains penseraient que "pff, elle est jeune, on verra si elle ne changera pas d'avis", mais je sais maintenant, que si nos pensées sont assez fortes, pour nous faire devenir ce que nous désirons, rien ni personne ne pourra entraver à cela. Peu sont ceux qui ont encore l'espoir en eux, alors, ceux qui y croivent encore, leur devoir, c'est de le montrer sans se laisser abattre.

 

 

 

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Commentaires
C
y'ne a une tartine mais ça n'est pas inclassable.<br /> en attendant j'me casse chez Billot!!!
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